4 – ADMINISTRATION

Ivors, nous l’avons dit, avant la conquête de la Gaule faisait partie de la Cité des Silvanectes. Sous l’administration romaine, il contribua à former le pagus Vadensis. Ensuite Ivors passa dans le domaine royal d’où il fut distrait pour faire partie des domaines des Comtes de Crépy, sous l’administration des Burgares, ensuite du Comté de Valois. Sous Philippe Auguste, Ivors fut attribué au Baillage du Valois et à la châtellenie de Crépy, cette division subsista jusqu’en 1790. Comme administration militaire, notre pays faisait partie du gouvernement général de l’Ile de France. Comme administration civile et financière, il faisait partie de la Généralité et de l’Intendance de Soissons et de l’Election et de la Gabelle de Crépy.

Ivors comprenait 111 feux. (On appelait Election le Bureau où étaient répartis les impôts. Vous remarquerez ici que déjà à cette époque la répartition des impôts avait pour base la population).

Sous le rapport ecclésiastique, la paroisse d’Ivors faisait partie du Diocèse de Soissons, archidiaconné de la Rivière, doyenné de Coyoles. Lors du concordat de 1802 le département de l’Oise fut compris dans le Diocèse d’Amiens jusqu’en 1823, fut rétabli l’ancien diocèse de Beauvais. Rien n’a été changé depuis.

En 1790, lors du partage de la France en départements, Ivors fut attribué à celui de l’Oise, au district de Crépy et au canton de Thury-en-Valois. En 1800, les Districts furent supprimés et remplacés par des arrondissements communaux. Le nombre des cantons fut diminué. Ivors fit alors partie du canton de Betz et de l’arrondissement de Senlis. Il en est de même encore aujourd’hui.

Comme administration judiciaire, les Seigneurs avaient à Ivors droit, d’haute, moyenne et basse justice parce que leur terre avait le titre de marquisats. Il existait donc dans notre pays une justice prévêtale. On appelait Prévôts des officiers de justice subalterne, qui avaient pour attribution de connaître en première instance de toutes matières civiles entre roturiers et de tous les délits qui n’étaient point réservés aux Baillis c’est-à-dire juge au Baillage. Ivors à donc eu ses prévôts, souvent on les appelait Lieutenant de Justice. Nous voyons figurer sous ces titres, 1619 : Mopin, puis Pierre Vol, Louis Vol, advocat au Parlement, Masson – Senaut – Missant – De l’Age, Advocat au Parlement – Duplessis etc .. Ils avaient leurs greffiers dont Jacques Sebastien, 1644 – Léon Menau – Foulon, en même temps, maître d’école etc … Il y avait aussi les procureurs fiscaux probablement chargés de percevoir les amendes et impôts seigneuriaux. Nous y voyons figurer sous ce titre: Ch Voydel- Harouard – Touprix etc … L’administration locale à vraiment dire, n’existait pas, les seigneurs étaient maîtres absolus.

Cependant nous voyons apparaître en 1763 les syndics. C’est là un indice certain de la vie municipale en 1788, c’est M. Adrien Pettier qui occupe cette charge.

Nous arrivons en 1789. Toutes les municipalités doivent envoyer des députés au Chef-lieu du Baillage, Ivors nomme les siens, ce sont:

pour la Noblesse, M. le Marquis de Nicolay, seigneur d’Ivors.

pour le Clergé, M. d’Hariague curé d’Ivors.

pour le Tiers-Etat, M. Choron fermier de St Georges, Mr Lefevre, marchand de bois.

Monsieur de Nicolaÿ fut un des Commissaires élus pour la rédaction du Carnet de doléances de la noblesse pour le baillage du Valois.

En 1792 les Registres religieux furent retirés aux curés. Ils furent alors rédigés par des Officiers publics nommés Agents Municipaux jusqu’à l’époque où ces registres furent remis au maire.

Monsieur Pierre Lefèvre fut le premier maire de la Commune d’Ivors et occupa ces fonctions jusqu’en 1813.

Ses successeurs, par ordre chronologique sont: M.M. Charpentier Noël – Prieur Dupuy – Lormier – Charpentier GastonVautier Rémy et Delacroix, maire actuel.

La commune d’Ivors n’à eu qu’à se louer de l’administration de ces magistrats. Tous ont tendu leurs efforts pour doter la ~ Commune d’établissements utiles, tels que école, mairie, presbytère, lavoir (le premier lavoir date de 1832 et se trouve toujours au début de la source qui coule en haut de la rue de la Fontaine, le deuxième date de 1920 et a été restauré récemment. etc … De bons chemins, des canalisations, des fossés pour l’écoulement des eaux qui menaçaient sans cesse Ivors, de sages règlements assurant dans la commune le bon ordre, la salubrité et la sûreté publique. Tous ont eu à cœur d’accomplir ces travaux, tout en ménageant les finances communales. Et combien de démarches souvent onéreuses, quelquefois dangereuses (invasion allemande 1870) ont-ils fait pour obtenir de justes et légitimes revendications malgré le mauvais vouloir. Rien ne les rebutait, réception peu aimables, sursis, refus, rebuffades de tout genre, rien ne les arrêtait lorsqu’il s’agissait des intérêts de leur commune, de la prospérité de son bien-être ou des avantages que pouvaient en recueillir les administrés. Ils luttaient et finissaient souvent par obtenir gain de cause. Moi qui fus si longtemps leur collaborateur et j’ose le dire honoré de leur confiance je peux rendre témoignage du zèle, du dévouement et de l’abnégation avec lesquels ils ont rempli leurs fonctions. Toujours au premier rang s’il s’agissait d’un danger, à la première place si on se trouvait devant un malheur ou un accident, on les trouvait toujours disposés, toujours prêts à porter secours aux infortunés, à consoler leurs administrés dans la peine. Ah! lorsqu’il était question de leur commune ou de leurs administrés, ils oubliaient tout, famille, intérêts personnels, eux mêmes souvent.

Ce qu’il faut aussi, c’est leur rendre hommage pour leur esprit de conciliation qui les a toujours portés à apaiser les querelles, les disputes, à éviter surtout les procès. C’est par là qu’ils ont assuré la bonne harmonie, la concorde entre leurs administrés. Aussi rarement les annales judiciaires ont retenti de procès graves entre les habitants d’Ivoires.

Le maire actuel professe, je le sais et vous le savez tous, les mêmes intentions concordiales et ses conseils j’en suis persuadé, seront toujours écoutés. Espérons qu’il en sera toujours ainsi dans l’avenir si lointain qu’il puisse être.

Honneur et bonheur soient à tous … c’est mon vœu.

LES MAIRES

1792 – Fr d’HARIAGUE, officier public agent municipal.

1793 – L. V. BELLOY

1798 – P. PARIS

1797 – L. V. BELLOY

1798 – P. FOULON

1794 – LEFEVRE Pierre

Membre du conseil administratif du district de Crépy et suppléant de Justice de paix du canton de Betz

1813 – CHARPENTIER Noël

1837 – PRIEUR Louis Victor

1848 – DUPUIS Maxime- Alexis.

C’est sous son administration que furent construits les chemins de Grande Circulation        N° 51 de Villers Cotterêts à Meaux et N° 88 de Mareuil à Vaumoise.

Plus les chemins Vicinaux d’Ivors à la Sucrerie de Vauciennes et d’Ivors à la Sucrerie d’Antilly. Que fut posée l’horloge communale. Que furent construits les murs du cimetière.

Qu’eut lieu l’invasion prussienne

1873 – LORMIER Louis Joseph.

Sous son administration fut acquis et restauré le presbytère de compte à venir avec            M. le Marquis de NICOLAY.

Et l’installation des religieuses pour l’éducation des jeunes filles.

1882 – CHARPENTIER Gaston fils.

Sous ce maire eut lieu :

1 – L’agrandissement du cimetière

2 – L’acquisition et la restauration de la maison d’École.

3 – D’importantes réparations de l’Église et du clocher.

1888 – VAUTIER Jean Rémy.

Ivors est doté de réverbères.

1898 – DELACROIX Jules.

1904 – Organisation de la société Mutuelle entre les notables d’Ivors par suite de dons de 4000 F fait en cette faveur par Madame BATTEFORE, née CHARPENTIER Pauline, demeurant à Soissons

1919 – DELACROIX Paul.

1921 – RENARD Cyrille

1926 – DURONSOY Emille

1940 – MARGOTIN Eugène

1946 – MARTIN Marcel

1983 – DELACROIX Jean

2008 – COLLARD Michel

MAISON D’ÉCOLE 

L’instruction a toujours été en honneur à Ivors.

Avant l’année 1600, existait un Sieur Jean Sebastien, Dieu ait son âme, qui sous le titre de Clerc-Laïc, donnait l’éducation aux enfants d’Ivors. Ces Clercs-Laïcs prenaient leurs études chez les religieux du monastère de Bourfontaine.

Et certes, il n’y a qu’à se louer de ces maîtres, car j’ai vu beaucoup d’actes religieux rédigés par les clercs-laïcs qui témoignent d’une belle écriture et d’une bonne orthographe. Il est aussi à remarquer que presque tous les actes sont revêtus de signatures. Rarement de croix. On allait donc à l’école en ce temps-là, puisqu’on savait écrire, comme il y va de nos jours. Ici, je me permettrai d’adresser mes compliments et aussi mes remerciements à toute la population d’Ivors qui toujours a envoyé très ponctuellement ses enfants à l’école préférant se passer des petits services que ces enfants pouvaient leur rendre, pour ne pas les priver des bienfaits de l’instruction et cependant à cette époque, celle-ci n’était pas obligatoire.

Heureux sont les Instituteurs et surtout les enfants qui ont de tels parents.

Brosserie

Jusqu’en 1877, l’école d’Ivors fut mixte et à cette date M. le Marquis de Nicolaÿ, fit construire un magnifique immeuble et y installa deux religieuses, l’une pour donner l’éducation aux jeunes filles, l’autre pour diriger l’école maternelle. Ces deux établissements ont été fermés en 1902*.

L’école publique changea souvent de local. Des personnes âgées de la commune m’ont rapporté qu’elles avaient vu faire la classe dans la maison occupée aujourd’hui par M. Mercier Julien, dans celle de M. Charpentier Adam, dans celle occupée aujourd’hui par M. Charpentier Gaston, enfin dans celle de M. Dumont.

En 1807, la commune loua un autre immeuble. Monsieur Charpentier Gaston s’en rendit acquéreur en 1887 et y installa d’une manière définitive la Maison d’Ecole. Le logement de l’instituteur et les services de la Mairie après avoir exécuté divers travaux d’appropriation.

La commune soucieuse de l’instruction de ses enfants a fait de grands sacrifices et elle en fait encore pour faciliter les efforts des élèves et développer leur intelligence. C’est ainsi qu’elle a doté l’école de nombreux tableaux d’histoire naturelle, de cartes géographiques, d’un globe terrestre, d’une bibliothèque de 700 volumes, de livres classiques sans cesse renouvelés etc…

On peut dire de l’école d’Ivors qu’elle possède un matériel d’enseignement que certaines communes plus riches et plus populeuses pourraient lui envier. Nous en félicitons la municipalité et nous ne pouvons que l’engager à continuer de marcher dans cette voie.

* Le seigneur Raymond de Nicolay ayant pour cousin Fabrizio di Nicolaÿ comte Florentin, fit construire une villa florentine à usage d’école et d’asile.

LES INSTITUTEURS 

1616 – SEBASTIEN Jean

1634 – DUCROC Nicolas

1675 – DURU Pierre

1682 – D’ALEXANDRE Leonor

1683 – FAS QUELLE Louis

1729 – HANNEUZE Nicolas

1735 – ENONT Antoine

1741 – CARON Jean-François

1768 – BONNET François père

1791 – BONNET François fils

1797 – HAMMONIER Laurent

1798 – BAILLON François

1808 – LEGRAND Nicolas

1805 – DEBRAY Jean-Baptiste

1814 – DEBRAlNE François

1840 – CAGNET Charles-René

1843 – DUMONT Pierre-Auguste

1861 – BILLOIS Hisarios

1902 – BRUGEVIN Emile

1907 – GIRAULT Aimé

1934 – MOREL Maurice

1963 – REVERTAGAT

1964 – MARTIN

1965 – ACHOUR

1966 – BARTHÉLÉMY

1967 – Mme DUCROS – Première institutrice du village

– RAMOND Viviane

INSTITUTRICES LIBRES

1877 – Sœur Sainte Marthe (Olympe DASPIECQ) de l’Ordre de l’Enfant Jésus de Soissons.

DIRECTRICE D’ASILE LIBRE

1877 – Sœur Saint Georges (Theodosie DEVILLERS) même ordre.

BUREAU DE BIENFAISANCE 

Avant la Révolution, les Bureau des Pauvres possédait 3 hectares, 72 ares 27 centiares de terre légués par la Duchesse de Mortemart. Différentes servitudes rachetées sur des particuliers permirent au bureau d’acheter en 1808, 54 F et en 1820,32 F de rentes. En cette même année, le Comte de Nicolay laissa aux pauvres une somme de 600 F avec laquelle on acheta 45 F de rente à 5%. M. le Comte Nicolas de Nicolay légua à sa mort en 1843 aux pauvres d’Ivors 300 F de rentes dont le capital fut employé à acheter des terres sur le terroir de Betz. En 1863, M. Charpentier Joseph laissa une somme de 300 F. Enfin tout récemment Mr. Octave Lefevre petit-fils du premier maire d’Ivors légua au bureau une somme de 4000 F, avec laquelle on acheta 101 F de rente. Par suite de diverses conversions de la rente française et de la diminution des fermages, les revenus des pauvres étaient bien diminués. Mais grâce à une sage administration on fit des économies avec lesquelles on acheta des nouvelles rentes. Et aujourd’hui, les pauvres d’Ivors ont un budget de 650 F de revenus tant en terres qu’en rentes sur l’Etat.

SAPEURS- POMPIERS 

Casque

Ivors possède une Compagnie de Sapeurs-Pompiers parfaitement bien organisée et bien outillée, fondée en 1828.

OFFICIERS des SAPEURS-POMPIERS

1828 – VILAN, capitaine

– MARTY, lieutenant

1834 à 1839 Interruption.

1839 – MARTY, sous-lieutenant.

1848 à 1853 – Interruption.

1853 – CHARPENTIER Stanislas, sous-lieutenant.

1862 – CHARPENTIER Gaston père, sous-lieutenant.

1877 – CHARPENTIER Gaston fils, sous-lieutenant.

1882 – LANGLOIS Fernand, sous-lieutenant.

1886 – LEFEVRE Clovis, sous-lieutenant.

LA POPULATION 

Le nombre des naissances et des décès antérieur à 1789 comparé à celui des naissances et décès depuis cette époque permet d’établir que le chiffre de la population n’a jamais beaucoup varié.

Le premier recensement opéré par les soins de l’Intendance de Soissons, nous apprend que Ivors comptait 384 habitants. Le même chiffre en 1790, en 1841, il atteint 404, en 1881 423 pour redescendre à 315 en 1901, dernier recensement officiel. 248 en 2010.

Cette diminution d’un quart peut être attribuée à ce qu’autrefois l’industrie des bois se faisait sur place et qu’actuellement, les arbres sont enlevés par grue et travaillés aux scieries mécaniques de Crépy en Valois et de Villers-Cotterêts. La population d’Ivors est occupée partie aux travaux forestiers, partie aux travaux agricoles. Depuis quelques années, des employés en retraite, des commerçants ayant acquis une certaine aisance sont venus se fixer à Ivors, séduits par son séjour agréable. Le reste de population s’occupe du commerce de l’alimentation ou de petite industrie.

Il y avait autrefois à Ivors une importante succursale de fabrique de fleurs artificielles, elle sombra à la chute de l’Empire, on a essayé depuis d’en établir d’autres, les efforts faits dans ce but n’ont eu aucun résultat.

En 1924, une usine de brosses s’installa à l’emplacement de l’ancienne école et asile, jusqu’à son déménagement en 2000 et sa restructuration en appartements.

RENSEIGNEMENTS OFFICIELS 

PROPRIÉTÉ COMMUNALE

La commune d’Ivors, possède :

1 – l’Eglise avec la place qui l’entoure et qui était l’ancien cimetière.

2 – Le presbytère, avec jardin.*

3 – La maison d’école, avec mairie, jardin et enclos.

4 – Le Cimetière

5 – La place de St Georges.

6 – La place du Puits Communal.

7 – La place du Calvaire.

8 – La place formée par l’intersection des rues ou chemins de Grande Circulation N° 51, de la Fontaine, de la Prieuse et d’Ormoy.

9 – Les chemins.

* Revendu fin XXe siècle

RENSEIGNEMENTS – STATISTIQUES

Contenance territoriale :

Plaine et Prairie Bois 444 ha 13 a 30

Bois 357 ha 57 a 65

Propriétés bâties

Jardins et enclos 14 ha 43 a 40

Chemins et routes

REVENU CADASTRAL

Principal 1 des 4 Contrib 4763,62 F.

Propriétés bâties 524,85 F.

2301,77 F.

Personnelle mobil.. 970,10 F.

Portes et Fenêtres 637,55 F.

Patentes 329,35 F.

Propriétés bâties 0. 0976

0.2908

Mobilier 0.5733

Portes cochères 3.8448

Portes et fenêtres ordinaires 1.2816

Nombre de maisons 100

Les contributions payées par la Commune en 1903, sont :

Pour propriétés bâties 1315,41 F.

non bâties 6356,89 F.

Cotes pero et roob 1935,87 F.

Portes et fenêtres 1165,24 F.

Patentes 596,39 F.

Total 11369,83 F. 

Plus pour prestation 1054,80 F.

Chevaux et voitures env. 100,00 F.

Vélocipèdes environ          80,00 F.

Chiens 226,00 F.

Billards                            24,00 F.

Permis de chasse 336,00 F.

Total 13190,63 F. 

Auxquels il convient d’ajouter les contributions indirectes dont le chiffre est inconnu.

Le budget communal s’élève chaque année à environ 6500 F, 106715 € en 2003.

La seule imposition extraordinaire qui frappe la commune est une somme de 329 F qu’elle doit payer chaque année pour se libérer de l’acquisition d’une maison d’école et d’une mairie, 17 annuités ont déjà été payées. Il en reste encore treize.

Voici divers site vous fournissant des renseignements divers sur Ivors :

http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-ivors.html

http://www.conseil-general.com

fr.wikipedia.org/wiki/ivors

http://www.lexpress.fr/resultats-elections/municipales-2014-ivors-60141_381437.html

http://www.kelquartier.com

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