7 – TIR A L’ARC

JEU D’ARC 

La Compagnie du Jeu d’Arc d’Ivors est, je crois, une des plus anciennes de la contrée.       Ces sociétés sont les derniers vestiges de ces guerriers primitifs du Moyen-Age qui combattaient alors avec arcs et flèches. Ils accompagnaient leur Roy ou leur seigneur dans leurs guerres et pour se reconnaître dans les mêlées, ils avaient adopté par paroisse une bannière sur laquelle figurait un attribut quelconque souvent un animal.

Drapeau loup

C’est ce qui explique que les archers d’Ivors portaient sur leur étendard un loup, d’où est venu le sobriquet de «Loups d’Ivors» appliqué aux habitants.

Néanmoins, les Registres de la Compagnie d’Ivors ne remontent qu’à 1750, ce qui est déjà une noblesse assez respectable. Le Jeu d’Arc, y est-il dit,  a été édifié en la paroisse d’Ivors en la dicte année 1750 sous les auspices de Madame la Duchesse de Mortemart qui fit présent à la Compagnie, d’un drapeau et d’un bouquet lorsque les Chevaliers rendirent le prix provincial que le nommé Guillaune Foulon avait gagné à Boursonne. Ce prix fut ensuite remis à la Compagnie d’Acy-en-Multien.

Les Chevaliers de l’Arc d’Ivors faisaient avant ce temps probablement partie de la Compagnie d’Autheuil car les lettres patentes délivrées par M. de Domponne, abbé de St Médard disent « nous établissons au Dit Ivors une compagnie séparée d’Autheuil pour tirer l’oiseau et permettre aux chevaliers de se choisir des officiers à charge à eux de se conformer aux statuts»

En vertu de ces lettres, on construisit des buttes et on nomma les officiers.

Le premier Roy fut Jean Dallon. En 1856 la compagnie du Jeu d’Arc d’Ivors rendit le Prix Provincial quelle avait obtenu de la compagnie de Commenchon près de Chauny qu’elle transmit L’année suivante à la Compagnie de Marolles.

Le Jeu d’Arc est toujours en grand honneur à Ivors.

HISTOIRE

LES COMPAGNIES DU NOBLE JEU DE L’ARC

TIR AU BERCEAU

RONDE du VALOIS et de la VALLÉE de L’AUTOMNE

Compagnie d’ Arc d’Ivors

Oise

La Compagnie a été reformée en 1750. Voici la copie du registre qui en fait foi.

Le Jeu de l’arc a été érigé en la paroisse d’Ivoires, l’an 1750, sous les auspices de la très haute et très puissante Dame Marie-Elizabeth Nicolai, duchesse de Mortemart, dame du dit Ivors qui en a toujours été la protectrice et la bienfaitrice, qui en a permis l’édification, qui la comble de ses bienfaits en lui faisant présent d’un drapeau et d ‘un Bouquet lorsque les chevaliers rendirent le Prix Provincial que le nomme Guillaume Foulon gagna à Boursonne, le 7 juin 1756 dont le dit Jeu à le Bouquet et a rendu le sien à la paroisse d’Acy-en-Multien l’année suivante. Monseigneur l’abbe de Pomponne, Grand Maitre du dit Jeu a accorde des provisions à la requête de la dite dame de Mortemart et des chevaliers du dit Jeu leur permettant de se faire un Jeu qui ne relevait point des chevaliers de la paroisse d’Autheuil par qui ils ont été passes chevaliers. Voici la teneur : « Nous, Henri-Charles-Arnoult de Pomponne, Doyen au Conseil d’Etat, Commandeur et Chevalier des Ordres du Roy, abbe de Saint-Medard de Soissons et en cette qualité, Grand Maitre des Confréries de Saint Sébastien et juge souverain du Noble Jeu de l’Arc. Vu la requête à nous présentée par les habitants de Saint Etienne d’Ivors, diocèse de Soissons, recommandée par madame la duchesse de Mortemart du dit lieu. A ce que Nous, en qualité de Grand Maitre du dit. Jeu, nous établissions au dit Ivors une Compagnie séparée d’Autheuil pour tirer I’Oiseau et permettre aux chevaliers de se choisir des officiers. Nous leur avons accorde leur demande à condition qu’ils suivent exactement les statuts que nous avons donnes qui se trouvent à Soissons chez l’imprimeur, en sorte que, les chevaliers de cette Compagnie fassent les serments accoutumes portes par les dits statuts, soit par rapport a la confrérie, soit par rapport au Jeu d’ Arc. Ordonnons aussi que ceux des dits chevaliers qui ne viendront point preter serment et ne se conformeront aux règles établies par les dits statuts, demeureront à perpétuité dehors.

de la dite Confrérie et de tous les Jeux d’ Arc de la Province, comme réfractaires a nos ordonnances. « Fait en notre Hôtel, a Paris, le douze Mai mil sept cent cinquante, signe de nous Henri-Charles-Arnoult de Pomponne. « En écrit par ordre de Monseigneur Gauchiel, avec paraphe et scelle des armes du dit Seigneur . « Registre par moi greffier soussigné,

« CARON ».

Antoine Guay, capitaine – Paul Leroux, lieutenant – Thomas Dupuy, receveur – Jean-Baptiste-Charles Adam, enseigne – Guillaume Foulon – Jean TalIon, roi – Vaust-Mome, Jean Bourdon – Philippe Dupuis – Jean-François Caron, greffier.

La Compagnie possède le registre de sa fondation de 1750 a 1871, le registre suivant de 1872 a 1914 est disparu pendant la guerre 1914 -1918 ainsi que le drapeau de cette époque. L’ancien drapeau a fleurs de lys a été garde au moment de la « Révolution par les chevaliers présents à cette époque et ensuite confie a la famille Lormier, qui le remit a la famille Delacroix et Mme Jules Delacroix, veuve de l’ancien maire d’Ivoires, I’a redonne a la Compagnie lors de sa réformation du mois de mai 1921.

Vieux drapeau

Il se trouve maintenant au musée de l’Archerie de Crépy en Valois.

Apres la guerre 1914-1918 les chevaliers dont les noms suivent ont reforme la Compagnie : Ducrousoy, E. Moquet, H. Mercier, A. Carrier, F. Carrier, Andre Mercier, J. Berthelot, E. Bunelle. 1923. – Le drapeau actuel orne d’un saint Sebastien brode est tricolore ; il a été béni en la paroisse de Saint-Etienne, a Ivors, le 15 avril 1923, par M. l’abbe Gilson cure de la dite paroisse et a été paye avec les dommages de guerre que M. le comte Jean de Nicolaï a reçus au nom de la Compagnie. M. le comte a fait également couvrir le Jeu et entourer le jardin. II continue ainsi la tradition de protecteur que cette famille a toujours accordée aux archers d’Ivoires.

La Compagnie possède également I’ancien bâton de la Confrérie de Saint Sebastien.

Les buttes sont a la distance de 50 mètres.

Un Bouquet a été rendu en 1757 et un autre vers 1875.

1925. – L’oiseau a été abattu en 1925 par le chevalier Eugene MOQUET.

Défilé Roi

Effectif actuel.  Henri Mercier, capitaine –  Felix Carrier, lieutenant – Eugene Moquet, sous-lieutenant roi  –  Adolphe Carrier, sergent – Andre Moquet, trésorier – Rene Lenoir, greffier.

Chevaliers : Andre Mercier, Riton Mercier, Hippolyte Mercier, Jules Berthelot, Jules Bigare, Leon Payre, Mme Adolphe Carrier, Mme Andre Maquet, Mme Eugene Moquet.

Aspirants : Menard, Verrier, R. Rebours, G. Dumont, J. BertheJot,  A. Dubreuil.

1925. – Un tir sur cibles anglaises a été organise dans le parc du château, le dimanche 30 aout. Tous les ans la Compagnie offre un prix d’amateurs ; 600 francs de prix, Une cotisation facultative est fournie par les chevaliers pour assurer l’importance des prix. En outre, la Compagnie est aidée en cette circonstance par des dons spéciaux. En tête de ces généreux donateurs est M. le comte de Nicolaï, principal bienfaiteur de la Compagnie d’Arc d’Ivors, puis  Paul Delacroix, conseiller général de l’Oise; la maison Cloux, cafe-tabac-restaurant; la maison Verrier, ancienne maison Loiselleux.

En 1927, un concours sur cibles anglaises sera organise, tous les ans, la Saint Sebastien est célébrée, le matin messe solennelle, l’après-midi, partie de jardin, le soir banquet réunissant les chevaliers et leurs familles.

Ligne de Paris à Soissons, Gare de Vaumoise ou gare de Boursonne-Coyolles.

Relevé de I’ancien registre de la Confrérie de Saint-Sebastien, léguée par Nous, Curé et Marguillier de l’Eglise d’Ivoires, Confrères et Chevaliers de la Compagnie du Jeu de I’ Arc, le treize Janvier mil huit cent vingt-deux.

STATUTS ET REGLEMENT

pour la Confrérie de Saint Sebastien, déja érigée en l’Eglise Paroissiale d’Ivors, diocèse de Beauvais.

L’Etablissement des Confréries n’étant fonde que sur la dévotion particulière de quelques personnes pieuses, qui s’unissent ensemble pour honorer d’un culte spécial et pour approuver les mystères de notre Religion et les Mémoires des Saints, les Confréries ne doivent avoir d’autre fin que la Gloire de Dieu, l’honneur des Saints et la Sanctification des Confrères. En sorte qu’avant de s’y engager chacun doit se convaincre qu’il contracte une Obligation de vivre d’une manière si sainte et si édifiante que Dieu en soit glorifie, que la vraie manière d’honorer les Saints c’est de les imiter et pratiquer leurs vertus, que le moyen sur d’avancer dans les voies du Salut, c’est de joindre aux devoirs essentiels du Christianisme certaines pratiques de piété que la Religion nous enseigne.

Mais comme une Confrérie serait de peu de durée si chacun se donnait la liberté d’en fixer les exercices selon son inclination ou ses propres lumières, pour en éloigner tout esprit d’inconstance ou de caprice, nous avons dresse les Statuts et Règlements suivants que nous ordonnons être inviolablement observes par les Confrères étant convaincus que la pratique en sera d’autant plus constante et méritoire qu’elle sera uniforme et fondée sur l’obéissance.

Article 1er  –  La Confrérie sera dirigée pour le Spirituel sous notre autorité par le sieur Joly, curé d’Ivors et ses successeurs cures, que nous commettons a ce sujet pour tenir la main a l’exécution des présents Statuts ou règlement et nous informer des contraventions qui pourraient y être faites afin d’y être par nous, pourvu.

Art. 2 – Le Temporel de la dite Confrérie sera réglé et administre par deux directeurs qui seront choisis a cet effet dans une assemblée des Confrères dont l’Ancien fera la fonction de Receveur.

Art. 3 – Les personnes qui voudront se faire recevoir dans la Confrérie se présenteront aux directeurs en exercice qui, après avoir examine devant Dieu, et juge sur le certificat du sieur cure de la Paroisse de leurs bonnes vie et mœurs, les inscriront dans le registre ou catalogue des Confrères, défendront expressément d’y admettre aucun ivrogne, jureur, joueur, blasphémateur et autres pêcheurs scandaleux.

Art. 4 – On avertira ceux qui seront admis que, pour rendre leur entrée dans la confrérie salutaire, pour eux, et agréable a Dieu, ils doivent s’y préparer par une bonne confession, même générale de toute leur vie s’ils n’en ont point encore faite et par la Sainte Communion qu’ils recevront le jour de leur réception ou tel autre que leur confesseur jugera a propos.

Art. 5 – Comme les Confrères doivent se distinguer par une dévotion particulière, ils doivent plus souvent s’approcher des Sacrements. Aussi nous les exhortons de tout notre pouvoir a se confesser et a communier au moins cinq ou six fois dans le cours d’une année et principalement le jour de la Saint-Sebastien duquel nous ordonnons que se fera la fête de la Confrérie.

Art, 6 – La fête de la Confrérie sera célébrée avec le plus de solennité que faire se pourra.

On chantera la veille les premières vêpres et  le Jour Matines, la Grand Messe et les  Vêpres.

Les Confrères assisteront a l’office avec la dévotion requise, de même qu’a la prédication ou instruction que nous exhortons le sieur Joly, cure, de faire lui-même ou faire faire par tel autre prêtre approuve qu’il jugera a propos et de choisir un sujet propre a la fête.

Art. 7 – Le lendemain de la dite fête, ou le jour de l’Octave, on fera un service ou une grand messe autant que faire se pourra, pour le repos des âmes des confrères pour nommer un Directeur a la place de celui qui sortira d’exercice, des commissaires pour arrêter les comptes du Receveur el délibérer sur les autre affaire concernant la dite Confrérie a laquelle Assemblée le sieur curé d’Ivoires présidera toujours ainsi que ses successeurs.

Art 8 – Afin que les deux directeurs de la Confrérie ne sortent point tous deux a la fols et qu’ll y en ait toujours un ancien et un nouveau, un des deux qui seront choisis a la prochaine assemblée,

ne restera qu’une année en exercice, après lequel il en sera nomme un autre qui y demeurera deux ans, en sorte que l’on nommera tous les ans un Directeur à la place de l’ancien.

Art 9 – Lorsqu’un confrère décédera, tous les autres diront pour lui un « Pater  » ou un « De Profundis  » aussitôt qu’ils auront appris sa mort, assisteront a son convoi et enterrement si la situation de leurs affaires le permettent ainsi qu’au Service particulier que la Confrérie fera faire.

Art. 10 – Les Directeurs de la Confrérie auront soin de visiter les confrères malades, de les consoler et de leur porter tous les secours possibles. Au cas qu’ils en soient en nécessité accompagneront le Saint Sacrement lorsqu’on le portera aux malades et leur rendront tous les services qu’inspire dans ces moments difficiles la Charité chrétienne.

Art. 11 – Le jour de la Fête-Dieu les Confrères assisteront a la procession, marchant avec un profond respect deux à deux, devant le Saint Sacrement avec un cierge à la main a moins que les fonds de la Confrérie ne puissent suffire à cette dépense.

Art. 12 – Chaque année les comptes de la Confrérie seront rendus par le Directeur sortant d’exercice et ce un mois au plus tard a compter du jour qu’il aura été élu, un nouveau procureur en son lieu et place.

Art. 13 – Les comptes de la Confrérie ne comporteront en dépenses aucune somme pour festins, collations ou autres dépenses de bouche, si ce n’était pour le soulagement de quelque confrère malade qui serait en nécessité ou sur le certificat du sieur cure de la paroisse.

Art. 14 – Les titres, comptes, registres et papiers concernant la Confrérie seront déposés dans un coffre fermant a deux clefs dont une sera déposée entre les mains du sieur cure d’Ivoires et l’autre entre celles du plus ancien Directeur.

Art. 15 – Lorsque les directeurs de la Confrérie auront besoin de quelques titres ou papiers ils ne les retireront point du coffre qu’en donnant leur récépissé sur un livre destine a cet effet qu’ils vérifieront dans la suite lorsqu’ils rapporteront lesdits titres et mettront a la marge le jour qu’ils les auront remis.

Art. 16 – Afin que clans les processions el assemblées il n’arrive aucun différend ni contestation pour les respects et préséances les Confrères marcheront aux processions et auront place aux assemblées suivant l’ordre de leur réception.

Art. 17 – On ne pourra exiger pour la réception des nouveaux confrères plus de quatre sols et les années suivantes plus de deux sols, desquelles sommes reçues ou qui auraient du l’être, le Directeur de la Confrérie en exercice, le Receveur sera tenu de se charger dans ses comptes, comme aussi du produit des quêtes qu’il sera tenu de faire ou de faire faire fêtes el dimanches pendant la messe.

Art 18 – Les comptes de la Confrérie qui auront été rendus dans le cours de l’année, seront de nouveau présentés au Saint Archidiacre dans le temps de sa visite pour être examines s’il le juge à propos en présence du Directeur, du Comptable et des principaux Confrères.

Art. 19 – Si quelqu’un des confrères refuse ou diffère pendant trois années consécutives de payer leur droit de confrérie, leur nom sera raye et biffe des catalogues;

Art. 20 – Les présents statuts qui seront exécutes nonobstant opposition ou appellation quelconque, seront lus chaque année a haute et intelligible voix dans l’assemblée qui se fera pour l’élection du Procureur de la Confrérie. Nous exhortons les confrères a les observer . Avec la grâce de Dieu, sous le seing de notre Vicaire général, à la charge que le tiers du produit des droits et quêtes de la dite Confrérie appartiendra a la fabrique de l’Eglise pour indemnité et dédommagement, tant du retranchement des quêtes faites en icelle pour la décoration de la dite Eglise, que pour subvenir à la fourniture et entretien des Vases Sacres, ornements, livres, linge, cire, pain et autres choses nécessaires.

Pour les Offices et Services de la Confrérie ils seront rétribués sur les deux autres tiers des dites quêtes, sauf à augmenter ou diminuer le nombre des dits offices et services a proportion du produit de ces deux tiers des dites quêtes.

Ce, aujourd’hui treize janvier mil huit cent vingt-deux, il a été arrêté par nous Officiers et Chevaliers de la Compagnie du Noble Jeu de I’Arc et Confrères réunis à la Salle ordinaire de nos séances qu’il ne rentrerait aucune personne pour être chevalier de la Compagnie qu’il ne soit porte ou qui ne se fasse porter sur le Registre de la Confrérie de St-Sébastien.

II sera tenu de payer vingt centimes en entrant pour la première année et pour les autres années dix centimes.

Tout confrère qui sera trois années sans avoir paye sera rayé de dessus le Catalogue des Confrères.

Les confrères s’obligent de faire dire une messe à chaque membre mourant.

II n’est plus mention jusqu’à ce jour des années qui n’ont pas été acquittées par les confrères portes sur l’ancien registre.

Ce jourd’hui dimanche douze janvier mil huit cent vingt-deux, l’assemblée de St Sébastien laquelle a été indiquée au prône de la Messe paroissiale et annoncée par le son de la cloche les confrères ont convenu et promis de suivre et d’observer exactement les statuts et règlement qui sont en tête du présent registre et qui a été lu à haute et intelligible voix.

Signé : JOLY, curé,  LORMIER, THOMAS, MERCIER, VILLAIN, DEHAN, BAHU.

Cette Société qui était composée de confrères et consœurs était encore en pleine prospérité en 1886. Elle cessa d’exister en 1887 et n’a pas été reformée depuis cette date.

Elle existe heureusement de nouveau depuis le milieu XXe siècle.

Elle possède une adresse internet : www.sportsregion.fr

COMPAGNIE D’ARC D’IVORS

2e Concours sur cibles Anglaises

Compte-rendu donné dans le journal « LE VRAI CHEVALIER »

LA FÊTE D’IVORS

La compagnie d’arc d’Ivors avait organisé le dimanche 30 Aout, un concours sur cibles dans le parc du Château.

Soixante-dix tireurs se rendirent à l’appel de l’ami Lenoir, le très actif secrétaire de la compagnie et se disputèrent les prix offerts aux plus belles flèches et au Concours d’honneur.

Le compagnie d’Arc d’Ivors remercie les nombreux archers qui sont venus participer à son prix sur cibles anglaises, le dimanche 30 août. Elle remercie aussi particulièrement M. Paul Delacroix, conseiller général, d’avoir par sa présence à la finale, ainsi qu’à la distribution des prix, témoigné tout intérêt qu’il porte à ce sport. La Compagnie remercie avec reconnaissance M. le comte de Nicolaï qui, par ses dons généreux, nous a permis d’organiser et de réaliser cette fête.

Exactement 70 tireurs ont pris part au concours et en déduisant les onze tireurs habitants Ivors, l’on voit que 59 personnes malgré les moyens de communications précaires, se sont dérangés même de fort loin, il n’y a aucune comparaison  possible à faire entre notre modeste manifestation sportive et celle organisée à Vic-sur Aisne; mais les mêmes réflexions qui ont pi se faire dans cette ville se retrouvent dans notre petit village.

Au point de vue commerce, je crois que personne ne peut se plaindre, car donner un peu de vie et d’animation est le but que toute société doit chercher à atteindre.

Pour nous, archers, nous trouver réunis pour une lutte courtoise est une suprême joie.

La finale qui a été tirée par la sélection de tous ceux qui avaient pris part au tir, a réuni un ensemble de vingt tireurs excellents. Ce fut une satisfaction de voir ce groupe d’As de l’Arc et une satisfaction que l’année prochaine, nous renouvellerons à une date que nous établirons en accord avec votre Ronde et les Compagnies.

Nous I’avions annonce dans notre mandat pour la finale que deux prix et une surprise. Cette surprise, c’est la Fédération des Compagnies d’ Arc de France qui nous l’a faite en nous apportant par l’intermédiaire de son sympathique secrétaire, M. Denape, quatre jolies médailles, ce  qui fait que nous avons eu le plaisir de distribuer six prix au lieu de trois.

Nous remercions de cette délicate attention M. Jay, président honoraire et M. Quervel, président

Voici le palmarès des prix à la plus belle flèche :

1 M. Veron – Vauciennes.

2 Mercier Hippolyte – Ivors.

3 Piltan – Villers-Cotterets.

4 Guillaume – Vauciennes.

5 Richard – Montreuil-sous-Bois.

6 Picart – Bethisy-St-Martin

7 Julien – Mareuj]-sur-Ourcq.

8 Moquet Andre – d’lvors.

9 Brismontier – Mareuil-sur-Ourcq.

10 Braquart – Mareuil.sur Ourcq.

11 Penot – Boursonne

12 Darras – Ste-Agathe-Crepy,

13 Passement – Villers Cotteret

14 L. Louis – Gondreville.

15 Tourneur – Boursonne.

Finale gagnée aux points comptée en 3 zones :

1 Denape – St Pierre-Montmartre, 37 points, un service à liqueurs

2 Gras – Charenton, 36 points, un service de fumeur.

3 Liezart – Ste-Agathe-Crepy, 35 p. une médaille de la Federation.

4 Penot Boursonne – 34 p. une médaille de la Federation.

5 Regnault, Villers-Cotterets, 33p.

6  Picart – Béthisy St Martin, 19 fl. 32 points. une médaille de ]a  Federation

7 Brismontier. – Mareuil-sur-Ourcq.

8 Charlet – Sojssons, 31 points.

9 Dehan – Vauciennes, 31 points.

10 Tourneur – Boursonne, 29 points.

11 Darras  – Ste-Agathe-Crepy, 29 p.

12 Pingret – 1re Crepy, 28 points.

13 Mocquet  –  Ivors, 25 points.

14 Veron – Vauciennes, 23 points.

15 Brismontier. – Mareuil, 23 points.

16 Louis L. –  Gondreville 23 points

17 Thioux – 21 points.

18 Druz – Villers Cotteret, 19 points

19 Carrier – Ivors 18 points

20 Mouilleron – St Pierre-Montmartre 15P.

Pour être au courant de la compagnie actuelle d’Ivors :

http://www.sportsregions.fr/tir-a-l-arc/oise/clubs/compagnie-d-arc-hubert-mercier-ivors-5370

http://ciearcivors.sportsregions.fr

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